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 Naël Ulaneau - Patron et commissaire

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Naël Ulaneau
De part et d'autre du mur du crime
Naël Ulaneau
De part et d'autre du mur du crime
Messages : 158
Date d'inscription : 23/04/2015

Passeport
Métier: Commissaire
Quartier: Victoria


MessageSujet: Naël Ulaneau - Patron et commissaire
Naël Ulaneau - Patron et commissaire EmptyJeu 23 Avr - 17:55

Présentation de Naël Ulaneau


Etat Civil


Nom : Ulaneau
Prénom : Naël
Âge : 32 ans
Caste : Gardien
Statut : Organisation
Quartier : Victoria
Particularités : Commissaire du Quartier Victoria et Patron de l'Organisation ; revolver

Rang personnalisé :
Code:
<font color=indianred>De part et d'autre du mur du crime</font>

Description Mentale

Ce qui me caractérise le mieux, à mon sens, est ma capacité à m'en tenir à mes décisions, à n'importe quel prix et quel que soit le temps qui s'écoule. Certains appellent cela de l'obstination, de l'entêtement... De la rancune, aussi. J'oublie rarement une offense, et ceux qui s'attirent mon antipathie auront bien du mal à me faire changer d'avis sur le sujet. Mais j'aurais tendance à dire que cela me rend volontaire, et ma capacité à poursuivre un objectif plusieurs années d'affilée est très utile pour quelqu'un d'ambitieux comme moi.

Pourtant, je déteste attendre. Je n'aime pas rester sans rien faire, sans pouvoir changer les choses ou les faire avancer. Je sais contrôler mon impatience, bien sûr, lorsque c'est important. Mais ce n'est pas parce que je sais le faire que j'aime cela, et cela se ressent souvent pour des éléments plus anodins. Les policiers de mon commissariat ont donc vite compris que j'étais bien plus tolérant pour des échecs - s'ils avaient fait leur possible - que pour attendre quelques heures de trop un rapport qu'ils doivent me rendre.

J'ai une grande confiance en mes capacités, et ma certitude de mériter d'être à une place importante ne vacille jamais. J'ai conscience de ce que je vaux, et je déteste profondément qu'on me dénie cela. Peut-être est-ce l'une des choses que je déteste le plus au monde. Ceux qui pensent pouvoir me prendre de haut, m'humilier... Un jour, je leur prouverai qu'ils ont tort. Tous. Et ce jour-là, ils regretteront amèrement de ne pas m'avoir mieux traité...

Je n'ai pas toujours un air très sympathique, mais mes collègues ont appris à me connaître, et savent que je ne suis pas aussi renfermé sur moi-même que je peux le laisser paraître. En partie pour assurer ma couverture - mais pas uniquement - je refuse rarement une invitation à aller boire un verre ou me promener quelque part, et je me rends relativement souvent au spectacle, au concert ou à ce genre de choses. Je ne suis pas très difficile en matière d'art, et j'apprécie à peu près tout ce qui se fait en ville.

Si je refuse rarement de discuter avec quelqu'un, qu'il s'agisse d'un collègue, d'un voisin, ou même de quelqu'un rencontré au hasard dans les rues, je ne parle quasiment jamais de moi. Et ce n'est même pas par crainte que quelqu'un découvre ma double existence. Je n'aime pas parler de moi, tout simplement. Je préfère être discret sur ma vie privée et, si je retrouve souvent des amis en ville pour passer un moment, ou même chez eux, je n'invite quasiment jamais quelqu'un dans mon appartement. En dehors de quelques réunions de l'Organisation, bien sûr, pour lesquelles nous alternons entre mon lieu de résidence et ceux de mes différents conseillers.

Description Physique

J'entends parfois certaines personnes se plaindre de leur physique, pour leurs yeux, leurs cheveux, leur taille, ou que sais-je encore ? Pour ma part, je suis parfaitement satisfait de ce que je suis. Je ne suis pas des plus grands, avec mon mètre quatre-vingt six, mais cela me fait déjà une taille tout à fait respectable, et je m'en contente fort bien. Au moins, je n'attire pas trop l'attention au milieu de la foule, ce qui est souvent une bonne chose, que ce soit en tant que policier ou membre de l'Organisation.

Sans avoir l'air d'une armoire à glace non plus, je suis plutôt musclé, grâce à des entraînements réguliers. Je tiens à entretenir ma condition physique, pour que mon corps ne me trahisse pas lorsque j'ai quelque chose de particulier à faire. Notamment une course-poursuite, que je sois la proie ou le chasseur - puisque les deux peuvent m'arriver. Et puis mieux vaut que je sois prêt à lutter au corps à corps, si jamais mon revolver ne suffit pas à me tirer d'affaire.

J'ai de longs cheveux roux, avec quelques reflets blonds, qui ont tendance à onduler, surtout par temps humide. La plupart du temps, les mettre derrière mes épaules suffit pour qu'ils ne me gênent pas, mais j'ai toujours sur moi un lien à cheveux, pour pouvoir les attacher et être certain qu'ils n'obstruent pas ma vision. Toutefois, même lorsque je les attache, il y a une mèche que je laisse libre. Celle qui couvre la partie gauche du haut de mon visage, et masque ma chair ravagée à vie : mon œil mort et les cicatrices hideuses qui le recouvrent et l'entourent.

Je n'aime pas voir cela, et j'évite autant que possible de me regarder dans le miroir lorsque je n'ai pas mes cheveux pour me servir de cache-oeil. J'en aurais bien mis un, d'ailleurs, mais la surface à cacher serait trop grande pour que ce soit réellement possible, malheureusement... C'est bien la seule chose que je n'aime pas chez moi. La seule...

Mon œil valide change de couleur selon les avis, entre le vert et le bleu. Aussi ai-je pris l'habitude de considérer qu'il est vert d'eau. Cela n'a pas beaucoup d'importance, après tout... J'ai la peau plutôt pâle et quelques taches de rousseur sur les pommettes, mais celles-ci sont heureusement assez claires et petites pour ne pas être trop visible, au moins de loin.

Pour ce qui est des vêtements, j'ai bien entendu mon uniforme de commissaire, que je porte la plupart du temps en journée - ou la nuit lorsque je suis de service, même si c'est beaucoup plus rare depuis que je suis commissaire et plus simple policier. Mais même le reste du temps, je garde le même genre de vêtements, en moins militaires, tout simplement. Chemise, cravate, veste, manteau... Mes habits sont de couleurs plutôt sombres et discrètes - pas uniquement du noir, bien sûr, mais aucune couleur vive - à l'exception de mes chemises, bien sûr, qui elles sont dans des tons pastels, très pâles.

Histoire

Mon histoire commence comme toutes les autres. Victor et Sandra, mes parents, se sont rencontrés un jour. Quand, je ne le sais pas. Ils ne m'ont jamais parlé d'eux, ni de leur histoire. Aurais-je dû leur poser la question ? Je ne vois pas ce que cela m'apporterait. Habitant dans le Quartier Fortis, cela ne les empêchait pas de venir me voir chaque week-end. Nous restions face à face, à nous regarder. Ils me demandaient des nouvelles de ma semaine, je leur donnais quelques informations sur ce que j'avais appris lors de mes derniers cours... Au début, je leur retournais la question, mais... Après avoir entendu des dizaines et des dizaines de fois un « Rien de particulier », j'avais fini par renoncer.

A quoi bon m'obstiner ? Cela ne rimerait à rien. Je me suis parfois demandé pourquoi ils s'obstinaient à venir ainsi, chaque semaine, pour... rien, en somme. Echanger trois banalités, nous regarder, puis nous dire au revoir. Cela me semblait un peu étrange, quand j'entendais mes camarades parler des visites de leurs propres parents. Mais nous ne passions pas des moments désagréables, et je m'y fis sans peine, acceptant que les miens soient une présence régulière, mais silencieuse et discrète.

Au fur et à mesure que nous grandissions, nos Pédagogues nous incitaient à réfléchir à notre avenir, à la Caste à laquelle nous souhaiterions appartenir. Ils ne nous cachaient pas que nos aptitudes entraient également en ligne de compte, et je résolus, à partir de treize ou quatorze, de travailler autant que je le pourrais pour pouvoir intégrer la caste des Scientifiques. Etait-ce pour assouvir ma curiosité sur le fonctionnement du monde, ou parce que je sentais que c'était là que je pourrais avoir une place importante ?  Je serais bien en peine de répondre sans projeter sur mon enfance mes désirs actuels.

Mais je commençai à me renseigner sur le sujet, empruntant quelques livres pour me faire une meilleure idée de ce que les Scientifiques faisaient. Oh, je n'avais pas accès à de véritables livres de science, bien sûr que non. J'étais trop jeune, je ne faisais pas encore partie de leur caste. Mais j'avais accès à quelques ouvrages de vulgarisation, destinés probablement à informer la population de ce sur quoi travaillaient, dans l'ensemble, les Scientifiques. Et cela me plaisait de plus en plus.

Aussi appris-je avec grand plaisir que nous allions commencer à avoir quelques cours dont le but serait de juger de nos capacités et de nos aptitudes. Ils formeraient la base sur laquelle s'appuieraient ensuite les Pédagogues pour nous conseiller lors de notre orientation, cette année-là. Et nous aurions la chance d'avoir quelques travaux pratiques scientifiques. J'attendais ce jour avec impatience.

Le premier cours se passa pour le mieux... presque jusqu'à la fin. J'avais accompli ce qui était demandé à la perfection, du moins il me semblait. Mais, alors que j'attrapais le dernier produit à ajouter à la solution, produit que je devais verser goutte à goutte dans celle-ci, je voulus aller trop vite. J'entendis trop tard l'avertissement de l'enseignant, et je hurlai de douleur lorsque la solution explosa, une partie de celle-ci m'atteignant au visage.

Ce fut un bruit de voix qui me tira des ténèbres. J'ouvris les yeux sur deux personnes que je ne connaissais pas, et leur conversation cessa lorsqu'ils remarquèrent que j'étais réveillé. Ce fut avant tout leur regard qui me fit lever la main et toucher la partie gauche de mon visage. Je me crispai en sentant un bandage et les regardai d'un air suppliant, priant pour qu'ils m'expliquent. Ce qu'ils firent.

Apparemment, selon ce que je compris de leurs explications laconiques et rassurantes et de ce que j'appris par la suite... Ma dernière précipitation ne fut pas ma seule erreur. Trop empressé de réussir, ou trop anxieux à l'idée que c'était ma première expérience, j'avais confondu deux autres produits, et le professeur ne l'avait pas vu à temps. La réaction avait été aussi brutale que violente, et une partie de mon visage en portait à jamais la trace.

Lorsque les médecins me laissèrent, ce fut pour laisser la place à mes parents. Je ne les avais jamais vus aussi inquiets, et ils m'attirèrent dans leurs bras pour me serrer contre eux. La stupéfaction me figea d'abord, avant que je ne me blottisse contre eux pour essayer d'échapper à la réalité. Malheureusement, cela ne fonctionna qu'un temps.

Je ne fus pas étonné d'apprendre, lorsque mon état me permit de retourner au Complexe pédagogique, qu'il n'était pas envisageable que je suive d'autres cours de ce genre et, par conséquent, que la caste des Scientifiques m'était fermée pour de bon. Pour expulser la violente colère que j'en ressentais, je m'orientai, à la surprise générale, vers la caste des Gardiens.

Je parvins peu à peu à m'habituer à mon handicap, mais, si les Pédagogues acceptèrent finalement mon vœu, ce fut certainement car ils pensaient que j'intégrerais le groupe des censeurs, et qu'il n'était par conséquent pas extrêmement gênant que j'aie perdu un œil. Pourtant, dans les années qui suivirent, j'arrivai, au prix de beaucoup d'efforts et d'entraînement, à tirer convenablement avec un revolver.

Je n'étais pas habile au point de pouvoir prétendre à devenir soldat, mais cela ne m'intéressait de toute manière pas particulièrement. Je fus donc parfaitement satisfait d'être accepté comme policier, l'année de mes dix-huit ans. Mais une amertume jalouse me prenait à la gorge dès que ma route croisait celle des Scientifiques, en dépit de tous mes efforts pour oublier mon échec.

Alors... Alors puisque je n'avais pas pu devenir l'un des leurs, je décidai de me retourner contre eux. S'ils ne pouvaient pas me permettre de devenir quelqu'un d'important, je le ferais malgré eux. Et mon métier de policier ne m'offrait pas de perspective suffisamment alléchante à mon goût, même si j'étais bien décidé à gravir les échelons pour obtenir la meilleure place possible. Mais même en tant que commissaire, je resterais à la botte des Scientifiques.

C'est pourquoi je commençai à fréquenter assidûment le marché noir. Non pas que je veuille améliorer mon quotidien par des échanges là bas, mais pour que les membres de l'Organisation commencent à connaître mon visage. Et, dès que j'en eus l'occasion, je leur fis comprendre que je souhaitais les rejoindre. Ma place de policier était très intéressante pour eux, et je me fis rapidement une place au sein des sbires.

Avoir deux carrières à mener de front me prenait beaucoup de temps, mais je m'efforçais de ne pas le montrer, et de continuer à me montrer disponible pour mes collègues et tous mes proches. Je ne voulais pas que quiconque se doute de ce qui se passait pour moi. Ma promotion d'inspecteur arriva avant celle de conseiller, ce qui ne m'étonnait pas excessivement : j'étais entré dans la police avant l'Organisation, et il était normal que la seconde soit plus méfiante envers moi que la première.

Pourtant, mon investissement au sein de l'Organisation me permit rapidement d'être apprécié de plusieurs conseillers et, surtout, du Patron actuel. Si j'étais content d'entrer dans ses bonnes grâces, je fis attention, tout de même, à ne pas être vu comme un favori privilégié, et j'entretenais, dans la mesure du possible, de bonnes relations avec les conseillers, et même avec certains sbires. Et, deux ans après ma promotion policière, je devins enfin un conseiller également, à l'âge de vingt-six ans.

A partir de là, ma vie s'écoula paisiblement pendant plusieurs années. Je n'étais pas encore arrivé au sommet, mais j'étais en bonne voie, et je ne voulais pas tout compromettre en me montrant trop impatient, trop ambitieux. Mes nerfs furent tout de même mis à rude épreuve l'année de mes vingt-huit ans. Le commissaire décida de prendre sa retraite et, en dépit de mes états de service remarquables, je ne fus pas celui qui fut choisi pour le remplacer. Ils préférèrent quelqu'un avec plus d'expérience... à moins que certains des membres du Scientiarum n'aient eu d'autres raisons de ne pas me choisir.

Mais, deux ans plus tard, le patron me proposa d'accélérer ma propre promotion. A l'aide de ses contacts au sein des Scientifiques, directs ou indirects, il se faisait fort de me faire nommer commissaire. Je n'avais qu'à faire en sorte que le commissaire actuel soit incapable de continuer à assurer ses fonctions... sans que je ne sois suspecté, bien évidemment. J'avais conscience que c'était un test pour jauger de mes capacités, et je m'y pliai sans peine.

Lors d'une réunion entre commissaire et inspecteurs, je me proposai pour aller nous chercher du café. Inutile de dire que cette proposition fut acceptée avec enthousiasme, et je versai dans l'une des tasses quelques gouttes d'un somnifère que je prenais régulièrement, pour pouvoir dormir dans la journée lorsque j'étais de service en pleine nuit. Cette tasse arriva bien sûr dans la main de mon supérieur, et la réunion reprit comme si de rien n'était.

Je n'en avais pas mis assez pour qu'il s'endorme réellement, mais pour qu'il se sente fatigué, somnolent. Et, en effet, dès que la réunion fut terminée, il déclara qu'il allait rentrer chez lui pour se reposer, alors qu'habituellement, il venait avec nous prendre un verre au bar. Nous nous saluâmes donc et je partis avec mes collègues, avant de feindre de découvrir que j'avais oublié mes dossiers dans la salle de réunion.

Je leur déclarai que je les rejoindrais dès que je les aurais récupéré mais, dès que je fus hors de vue, je changeai de direction et partis sur le chemin que prenait le commissaire pour rentrer chez lui. J'arrivai à le rattraper, vu que le somnifère le faisait aller bien plus lentement que d'habitude, et, dans une rue déserte, je me précipitai vers lui pour le pousser violemment sur un arbre artificiel, faisant tomber ce dernier sur le crâne de mon supérieur.

J'étais certain qu'il ne m'avait pas vu, car je l'avais poussé dans le dos, et je repartis au plus vite jusqu'au bar où se trouvaient mes collègues. Je n'étais pas retourné au commissariat, mais personne ne contrôlait les entrées dans la salle de réunion, qui disposait d'une porte extérieure lorsque nous avions besoin de faire venir discrètement des témoins, et nul ne me suspecterait. Ma seule crainte était que quelqu'un m'ait vu depuis une fenêtre...

Mais tel ne fut vraisemblablement pas le cas, et, peu de temps après, je fus nommé commissaire du Quartier Victoria. Le patron me félicita brièvement lors de la réunion suivante, et nous passâmes à autre chose. Mais j'étais encore monté dans son estime, ainsi que dans celle de plusieurs de mes collègues, et je savais que beaucoup me voyaient comme son successeur, à présent. Après tout, un patron commissaire, cela pouvait être plus qu'intéressant, même si je n'étais pas en poste au commissariat central...

Deux ans s'écoulèrent encore, et je faisais tout mon possible pour me rendre indispensable à l'Organisation grâce à mon poste de commissaire. Et le patron fut tué par une balle perdue, dans une course-poursuite dans les égouts, alors que la police avait encore mené un assaut contre le marché noir. Je n'en avais pas été tenu informé, et le patron était malheureusement sur les lieux. Il ne fut que blessé mais, pour éviter d'être emprisonné par la police et de risquer de mettre l'Organisation en danger, il préféra se donner la mort.

Nous étions plusieurs à prétendre à sa succession, mais, au terme d'une longue nuit houleuse de discussions, je finis par être celui que la majorité des conseillers choisit pour être le nouveau patron de l'Organisation. J'étais enfin arrivé là où je le souhaitais... Et je comptais bien y rester aussi longtemps que je le pouvais...

Joueur


Prénom-Surnom : Alice-Loupiotte
Âge : 23 ans
Comment as-tu trouvé le forum ? Comme ta b... ♥
Code du règlement : Auto-validé =D
Autre : ^___^
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Naël Ulaneau - Patron et commissaire

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