Cette grande place est située en plein centre, au croisement des deux plus grandes avenues. Une fontaine se trouve en son centre, et beaucoup de Praesidiens s'y promènent ou y passent du bon temps. Outre les habituels bars et kiosques, plusieurs bâtiments importants s'y trouvent : le Complexe scientifique, l'Hôpital Esculape, et le Palais des Congrès, où ont lieu toutes les conférences importantes.

Sous le Quartier Memoria s'étendent les vieilles Cryptes de la ville. Leurs entrées furent d'abord condamnées, mais après la mort d'une jeune femme tombée dans les cryptes depuis sa cave, qui y était morte faute de trouver une sortie, elles sont libres d'accès. Le marché noir de l'Organisation s'y trouve, changeant fréquemment d'endroit, car il est facile de s'enfuir et semer les policiers dans ce dédale.

Les bâtiments de ce quartier sont généralement anciens, et cela se voit à la fois dans leur architecture disparate et dans leur agencement souvent peu logique. Les maisons semblent posées les unes à côté des autres au hasard, tant au niveau de la taille que de l'esthétique. Les plus grands bâtiments, après ceux de la Place du Renouveau, sont l'immense Commissariat central et de l'Opéra.

Les rues du centre semblent former un dédale illogique, contrairement à celles des autres quartiers, et les petites ruelles courbes sont légion. Il est visible, ici, que cette partie de la ville s'est développée progressivement, sans plan d'ensemble. Les seules exceptions sont les deux artères principales, menant aux portes de la ville, pour lesquelles des maisons ont été rasées afin qu'elles restent droites.

Cet immense lac artificiel a été créé afin d'installer un barrage et une centrale hydraulique, pour subvenir aux besoins en énergie de la ville. Issu d'une pensée purement pragmatique, il est toutefois devenu l'un des deux lieux favoris de promenade des habitants, avec le Parc de la Rose, et ses plages sont renommées. L'eau est d'ailleurs traitée dès son arrivée pour permettre les baignades.

Dans ce quartier, les maisons sont collées les unes aux autres pour gagner le maximum d'espace. Très hautes et de formes plutôt carrées, elles arborent des couleurs claires, presque blanches, rendant le quartier très lumineux. Le Complexe pédagogique est sans nul doute le bâtiment le plus fréquenté, mais le Musée des Beaux-Arts et la Salle de Concert Mozart sont très renommés également.

Les rues imitent les couleurs claires des bâtiments et sont généralement pavées de pierres presque blanches. Très larges, elles sont un lieu de promenade agréable et lumineux. Le revers de la médaille est double. Lors des journées de grand soleil, la luminosité peut devenir excessive, et il arrive que la pluie rende certaines rues glissantes, obligeant les gens à y marcher avec précaution.

L'endroit le plus célèbre du Quartier Fortis est sans nul doute l'immense Complexe sportif qui s'y trouve. Celui-ci abrite entre autres une piscine composée de plusieurs bassins, plusieurs gymnases dédiés à différents sports et de nombreuses salles d'armes, qui servent notamment de salles d'exercice aux Gardiens. Mais il y a également des installations en extérieur, pour la course par exemple.

Ce quartier a été bâti dans l'idée de plaire aux nostalgiques des maisons du centre-ville et imite par bien des aspects leur architecture un peu irrégulière et certainement pas axée sur l'efficacité. Mais leur disposition est bien plus géométrique, s'efforçant de ne pas gâcher d'espace. La Place de la Musique est le lieu favori de sortie nocturne des Praesidiens, et la Bibliothèque Sartre est la plus célèbre des trois.

Les rues sont relativement larges pour permettre une bonne circulation au sein du quartier, et beaucoup de boutiques en profitent pour mettre des étals extérieurs. Les places sont relativement peu nombreuses, une demi-douzaine environ, mais elles sont, à chaque fois, d'assez grande taille, pour le plus grand bonheur des tenanciers de bars et restaurants qui peuvent y installer une terrasse.

Ce parc artificiel est l'un des deux lieux de promenade favoris des habitants. La nature y a été recréée avec la plus grande minutie... sans être vivante, bien évidemment. Toutes les plantes qui s'y trouvent sont des reproductions des végétaux tels qu'ils étaient avant l'Apocalypse verte. Mais cela change agréablement du paysage urbain, et beaucoup de famille vont y pique-niquer régulièrement.

Le Quartier Victoria a adopté un style antiquisant qui se remarque immédiatement. Les grandes colonnes sont nombreuses, bien que les architectes n'aient pas cherché à reproduire scrupuleusement ce qui se faisait dans l'Antiquité. En outre, les représentations du Cirque des Rêves attirent de nombreuses personnes, rendant le quartier extrêmement vivant ces soirs-là.

Les grandes avenues arborent un aspect résolument moderne, tranchant nettement avec l'esthétique ancienne du reste du quartier. Certains prétendent d'ailleurs que les avenues furent conçues avant le reste du quartier... Les rues de plus petites tailles, elles, s'accordent avec les maisons, et débouchent sur d'innombrables places, généralement d'assez petite taille.

Construite avec les matériaux les plus solides et régulièrement entretenue, la muraille fait tout le tour d'Ultima Praesidia, pour protéger la ville des plantes et des animaux qui se trouvent au dehors. Au pied de la muraille, du côté intérieur, se trouve une route faisant le tour de la ville. A chaque intersection de deux pans de mur se trouve une tour de garde.

Près de chacune des trois portes de la ville se trouve un refuge, capable de résister aux assauts des bêtes sauvages. Si un habitant ne rentre pas avant la fermeture des portes, il peut s'y cacher pour la nuit : il y trouvera, outre un abri, de la nourriture et du matériel de soin, lui permettant d'y rester jusqu'au lendemain matin, pour enfin rentrer en ville.

Tout autour de la ville s'étend la forêt, aux arbres gigantesques. D'innombrables bêtes féroces y rôdent, et il est fortement déconseillé de s'y aventurer seul, en dehors des expéditions des soldats et des artisans pour récupérer des ressources. Ceux-ci luttent pour conserver quelques sentiers, parfois délimités par des torches, pour ne pas devoir se frayer un chemin à travers la végétation hostile.